En juin 2020, les actionnaires de Danone avaient approuvé à plus de 99% l’adoption du statut d'entreprise à mission, qui l’enjoignait à aller au-delà de la recherche de rentabilité en poursuivant des « objectifs sociaux, sociétaux et environnementaux ».
Un plébiscite pour Emmanuel Faber, son PDG.
Ce même PDG qui s'est fait évincer le 15 mars 2021, par son conseil d’administration, sous la pression d’actionnaires mécontents du manque de rentabilité de l'entreprise…
Safety first, really ?
Ce slogan "safety first" est l'un des plus utilisés dans les entreprises.
Pourtant, le cas Danone démontre s’il en était besoin qu’aucune entreprise n’existe dans le seul but d’être « safe ».
Le véritable objectif d’une entreprise n'est-il pas de produire et livrer des produits ou des services qui répondent à un besoin, en échange d’un revenu qui garantira sa pérennité et la satisfaction de toutes ses parties prenantes ?
Le tout bien sûr en garantissant bien sûr la sécurité et la santé de ses salariés...
La sécurité est une condition importante de la survie de l’entreprise, mais en aucun cas son premier objectif.
Si la sécurité n’est pas une priorité, qu’est-ce que c’est ?
La sécurité doit devenir une valeur.
Une valeur est un cadre de référence, un repère immuable qui sert de guide dans nos actes et nos décisions.
Une valeur est ce qui rend évident le choix de la route à prendre, quels que soient les bénéfices courts termes de l’autre chemin.
Contrairement aux priorités, une valeur est stable dans le temps. Si la tolérance est une de vos valeurs, vous n'êtes pas tolérants les lundi et mardi, et intolérants les mercredi...
Envisager la sécurité comme une valeur, c’est-à-dire comme un socle stable qui guide nos choix et nos décisions, permet de renforcer le poids de la sécurité dans nos arbitrages au quotidien, quels que soient les changements de priorité.
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Vous souhaitez transformer les valeurs de vos équipes pour faire de la sécurité au travail un levier de votre performance collective ?